Histoire

Des traces d’occupation préhistorique, gauloise et gallo-romaine sont nombreuses dans la région qui a ensuite été victime de nombreuses occupations, invasions, pillages, guerres et batailles, avec par exemple en 881, une expédition de Regnier au long col, comte de Hainaut qui tentait de s’opposer à un chef viking à Condé-sur-Escaut. Une bataille sanglante a eu lieu à la lisière des marais de Vicq, où le Comte du Hainaut fut défait et fait prisonnier.

Avant la Révolution française, Vicq a donné son nom à une famille de la noblesse.

Bonaventure Éloy (1706-1791), chevalier, est seigneur de Vicq, en vertu de lettres de terrier obtenues du roi en mai 1758. Né à Soignies (Belgique), fils de Jacques-Macaire et de Marie-Isabelle Dutrieux, il exerce diverses fonctions d’importance. Avocat au conseil souverain du Brabant, il est naturalisé français par lettres données à Fontainebleau en octobre 1732. En 1733, il est conseiller à la cour du Parlement de Flandres, passe conseiller au conseil supérieur de Douai le , doyen du Parlement de Flandres en 1776, président de la noblesse du bailliage de Douai en 1789, où il participe aux réunions préparatoires aux États Généraux. Il meurt à Douai le , à 85 ans. Il épouse le  Marie-Philippine-Joseph Bridoul (1709-1779). Baptisée à Douai le , elle est la fille de Jean-Hippolyte-Géry Bridoul, bourgeois de Douai, conseiller référendaire au Parlement de Flandres et de Marie-Françoise de Fontaine. Elle meurt à Douai le , à 69 ans. Les abords du marais étaient autrefois desservis par une voie ferrée (déclassée) qui reliait Blanc-Misseron à Saint-Amand-les-Eaux par Fresnes-sur-Escaut. Deux arrêts étaient proposés, rue de Crespin (ou de la gare) et rue Basse, avec barrière et passage à niveau. Une halte temporaire au niveau du marais existait lors des fêtes hippiques de Valenciennes célébrées dans le marais chaque année au mois d’août au 19è siècle.

Le , le village s’est cru replongé au temps de la Seconde Guerre mondiale : pendant la nuit, un bombardier anglais en perdition percute un groupe de maisons ouvrières. L’accident fait quatre morts, une femme et deux enfants brulés vifs, et le pilote de l’avion. Celui-ci avait été volé à Portsmouth par un élève pilote de l’armée de l’air britannique, la Royal Air Force (RAF).

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