Château de Béhoust

Au début du XIVème siècle fut édifié un premier château à l’emplacement du château actuel, dont les caves voûtées seraient celles du premier édifice et dateraient du temps des templiers.

Du 15ème siècle au 19ème siècle, l’histoire de Béhoust se confond avec celle du château et de ses différents propriétaires. En 1424 Jean Pohier revend la seigneurie de Béhoust à Monseigneur Jean de Malestroit évêque de Nantes.
De 1474 à 1575 le château est la propriété de la famille d’ Hargeville. Philippe d’Hargeville seigneur de Béhoust et de Garancières, lieutenant du régiment des gardes du roi est tué en Flandres en 1645, une urne contenant son cœur serait scellée sous une dalle de l’entrée de l’église.

En 1760, le Marquis François de Lastic fait reconstruire le château à la romaine avec chapiteaux et ornementation. Peu avant la révolution, le château sera vendu, le mobilier transporté à Parentignat (Puy de Dôme) berceau de la famille Lastic.

En 1803, les communs du château sont restaurés dans le style des écuries de Versailles, les propriétaires se succèdent jusqu’à la fin du 19ème siècle.

En 1880, le sénateur Poirier ancêtre des derniers propriétaires privés (familles Villenave, Villet/Morax) acquiert le château. Très attaché à Béhoust, le sénateur Poirier aurait usé de son influence politique pour imposer un nouvel arrêt du train sur la ligne de Dreux. la « halte » d’Orgerus-Béhoust entre Garancières et Tacoignières a ainsi pu voir le jour et améliorer la communication avec Paris dès la fin du XIXème siècle.

Après une période de guerre, Après la guerre, la vie du village est concentrée autour de l’activité du château. Le château emploie plus d’une quinzaine de personnes, dont une bonne partie de béhoustiens qui sont jardiniers, gardes chasse, ouvriers agricoles, bûcherons. Les cultures traditionnelles tiennent une place importante, mais dans les années d’après-guerre l’élevage de chevaux de course fut la spécialité du haras de Béhoust. Des courses de chevaux étaient organisées dans l’enceinte même du château comme en témoigne le programme officiel de la grande réunion hippique du 7 Octobre 1945.

En 1991, la société Cap Gémini spécialisée dans la conception de logiciels informatiques acheta le château. Elle a restauré le bâtiment principal, les écuries, elle a également construit un campus et des pavillons pour en faire un centre de séminaires.

En 2005, le château était la propriété du groupe Caisse d’Epargne qui l’avait racheté au groupe Cap Gemini Sogeti. A ce jour, le site est exploité par le groupe Châteauform pour l’organisation de séminaires. 

Château de Beynes

A l’origine, une motte castrale s’élevait près de la Mauldre : un cliché de L’Institut Géographique National de 1963 a révélé des traces concentriques en témoignant.

Le castrum de Beynes est mentionné dès la fin du XIe siècle.

Sur le site actuel est érigée une fortification, entourant un donjon de forme ovale, flanqué d’une tourelle. Elle est ensuite enveloppée par une enceinte comportant neuf tours semi-circulaires. Le château est alors une garnison, qui joue son rôle de défense du Domaine royal durant les guerres de Cent Ans.

Au XVe siècle, l’artillerie se développe, et le château connaît de grands remaniements : le donjon est rasé pour permettre la construction de logis, sur deux étages, séparés par une chaussée. La première enceinte est doublée d’une seconde, également flanquée de neuf tours semi-circulaires. L’espace ménagé entre les deux enceintes est recouvert, formant à l’étage inférieur une galerie de casemates, et à l’étage, un boulevard d’artillerie.

Les douves sont notablement élargies.

Deux châtelets d’entrée fortifiés contrôlent les accès, avec des ravelins, du côté du village, et à l’opposé, du côté de la rivière, un autre ravelin, ou un pont.

Au milieu du XVIe siècle, Philibert Delorme est maître d’œuvre de deux logis Renaissance, coiffant le boulevard d’artillerie au nord et au sud.

Au début du XVIIIe siècle, le château inoccupé nécessitant d’onéreux travaux, le propriétaire organise la vente des matériaux et des pierres de taille.

Le château, dégradé, est laissé à l’abandon, et la végétation le recouvre peu à peu. Les premières interventions de dégagement débutent après la seconde guerre mondiale. (Voir la liste des noms des possesseurs successifs)

En 2014, le château devient Monument historique.

Depuis 2009, l’association « Beynes Histoire et Patrimoine » s’emploie à le valoriser et à le faire connaître en proposant des visites commentées.

Château de Ponchartrain

Au 14e siècle, un manoir cède la place à des fermiers, avant qu’un nouveau château ne soit édifié en 1595, entouré de fossés, d’un pont-levis, de tourelles défensives et de bâtiments agricoles. Propriété de la famille Coignet, il passe ensuite entre les mains d’Antoine de Buade de Frontenac, qui y ajoute une galerie d’armes.

Au 15e siècle, la puissante famille Phélypeaux, devenue « de Pontchartrain », transforme le domaine : chapelle, jardins signés Le Nôtre, œuvres d’art. Sous leur impulsion, un village, des écoles, un hôpital et une route royale voient le jour, contribuant à la renommée du lieu, loué par La Bruyère et Madame de Sévigné.

Le 19e siècle marque une succession de propriétaires prestigieux, dont le comte prussien Henckel von Donnersmarck et Auguste Dreyfus. En 1934, la famille Lagasse acquiert le château, mettant fin à une longue épopée aristocratique.

Château du Lieutel à Galluis

Édifié dans un élégant style Louis XIII, le château du Lieutel est un exemple de raffinement de l’époque. Accessible depuis la route, cet édifice, encore privé, invite à la contemplation de ses murs de brique et pierres blanches.

Château de Neuville à Gambais

Érigé au 16e siècle par Joachim de Bellengreville, chef de la sécurité royale sous Henri IV, le château de Neuville affiche fièrement son style Henri III, mêlant briques et pierres.

Classé monument historique en 1972, puis inscrit en 1995 dans son ensemble, le domaine a traversé le temps sans perdre de sa superbe.

Toujours habité par les familles Labriffe et Jousseaume, il ouvre parfois ses portes à des mariages, des réceptions et des tournages de films ou séries.

Château de Goupillères

En 1535, le fief de Jouy à l’ouest de Goupillières appartient à Charles de Maubuisson et se situait au lieu dit le Parc de Jouy. Le fief est vendu par ses enfants en 1575 à Antoine Portail, chirurgien et valet de chambre du roi. Suite à de longs procès entre seigneurs et habitants de la paroisse de Goupillières à propos des fours et du moulin,les habitants sont condamnés et en 1581, François de Fontaine devient en échange seigneur de Jouy. En 1613, la seigneurie passe à la famille Jean de Nicot, secrétaire et conseiller du roi. La seigneurie fut achetée par Jean Lecoq chevalier et seigneur de Corbeville en 1648.

En février 1678, Goupillières est érigée en Marquisat en faveur de Jean-François Lecoq seigneur des porcherons de Goupillières. Un de ses descendants achète en 1714 à Messire Jean-Baptiste Lhermitte, écuyer et sieur de Jouy le château et fief de Jouy, enclos fermés de murs, plantés en arbres fruitiers et bois.

En 1719, Maître Lecoq vend l’ancien château du fief de Jouy à Simon Cannée, marchand drapier au faubourg de Mantes, consistant en une grande maison couverte de tuiles. Le château n’existait plus lors dela confection du cadastre et a dû être démoli au commencement du 19ème siècle.

En 1900, l’emplacement s’appelait toujours le parc de Jouy où l’on y voyait encore le puits du château et quelques traces de murs. Il ne reste à ce jour que le puits couverts de lierre, cet ancien domaine de deux hectares est ceinturé par le chemin de la Croisette, le chemin des Marchands, la route du bas de Goupillières à Hargeville et la route de la place Bieuville au carrefour de l’église.

Château des Mesnuls

Tout commence en 1230 avec Ernaut des Mesnuls et son manoir médiéval. Au 16e siècle, Christophe de Refuge, homme de cour d’Henri II, transforme le domaine avec douves, tourelles et ailes élégantes. En 1575, Robert de Combault, capitaine des gardes de la reine et chevalier des ordres du roi, en devient propriétaire avec son épouse, Louise de La Béraudière. Ce sont succédé ensuite de nombreux propriétaires qui ont agrandit le château au fil des années. Aujourd’hui ce lieu accueille des mariages et des séminaires. 

Château du Tremblay-sur-Mauldre

Le château du Tremblay-sur-Mauldre, construit dans la première moitié du 17ème siècle par François Mansart pour la famille Le Clerc du Tremblay, qui possédait la seigneurie du Tremblay depuis le 15ème siècle. À cette famille appartenait alors François Le Clerc du Tremblay, moine capucin plus connu comme « Le Père Joseph », le plus proche conseiller du Cardinal de Richelieu qui souhaitait en faire son successeur, mais lui survécut. Des Le Clerc du Tremblay, le château du Tremblay s’est transmis par successions aux familles d’Angennes, de Saint Georges de Vérac, puis de Rougé. Cette dernière famille le vend en 1910 au comte et à la comtesse Robert de Vogüé, née Lucie Sommier, qui le font restaurer. Les travaux effectués alors se situent dans la ligne de ceux menés quelques années auparavant, sur une échelle beaucoup plus vaste, par les parents de la comtesse, Monsieur et Madame Alfred Sommier, à Vaux le Vicomte. Les façades du château du Tremblay sont reprises ; les chaînages, aux encadrement des ouvertures, sont restitués ; le parc à l’anglaise est redessiné à la française. Après la mort de la comtesse Robert de Vogüe, en 1946, le château devient en 1947 la propriété de la ville de Neuilly sur Seine. Depuis 2010, c’est un centre de séminaires, hôtel et club de golf. Les façades et toitures du château et des dépendances sont classées monument historique depuis

Château de Millemont

C’est en 1515, l’année de la bataille de Marignan, au début du règne de François 1er, que le sieur d’Haville fait construire un château sur les hauteurs de Millemont

Ce château, agrandi, transformé au fil des siècles, a fêté son 500e anniversaire. Le prince de Polignac et le prince de Bonaparte y ont séjourné. Le comte d’Ogny y a commandé à Joseph Haydn ses célèbres Symphonies Parisiennes.

Les Ordonnances du 26 Juillet 1830 y ont été signés, provocant la Révolution de 1830 – Les Trois Glorieuses – et la chute définitives des Bourbons.

Château et parc de Groussay à Montfort-l’Amaury

Le Château de Groussay a été construit en 1815 pour la Duchesse de Charost, la fille de Madame de Tourzel, gouvernante des enfants du roi Louis XVI et de Marie-Antoinette. Racheté en 1938 par Charles de Beistegui, esthète inspiré, Groussay s’aggrandit en 1952 de deux ailes dont l’une conduit au théâtre et de « Folies » ou fabriques conçues avec la complicité des artistres Emilio Terry et Alexandre Serebriakoff et des architectes Desbrosses et Costi. La transformation du château et la création de « fabriques » se sont porusuivies jusqu’à la mort de Charles de Beistegui en 1970. L’ensemble est classé monument historique depuis 1993. 

Château de Thoiry

En 1559, le trésorier du Roi et érudit, Raoul Moreau, a demandé au célèbre architecte Philibert de l’Orme et à son maître maçon, Olivier Ymbert, de construire un château avec deux missions importantes. 

La première était de valoriser les fonctions d’un site consacré à la célébration des cycles saisonniers grâce à un relief particulier. 

La deuxième mission était de témoigner de l’ésotérisme français de la Renaissance par son architecture fondée sur le nombre d’or et autres proportions remarquables.

Le château a été construit au sommet d’une colline entourée de côteaux, tous à la même altitude. Ce relief particulier permet au château d’être le pivot d’un calendrier solaire dont l’horizon est le cadran et les aiguilles sont les axes des transparences des fenêtres. Les moments privilégiés de la course du soleil dans le ciel, les courants telluriques, le nombre d’or, les proportions de l’univers et les fréquences musicales sont tous mis en harmonie pour les habitants et les visiteurs grâce à ces synergies remarquables entre le site et l’architecture.

Depuis plus de quatre siècles, la famille des comtes de La Panouse anime le château et les jardins. 

Château de Villers-le-Mahieu

D’après la légende, le château aurait été construit par les Anglais au Moyen-Age. Transformé en 1642 par Claude de Bullion, ce château aux allures médiévales est aujourd’hui un hôtel de prestige. Bernard Buffet, célèbre peintre, en fut un temps le propriétaire. Classé monument historique, il mêle histoire et élégance dans un cadre bucolique.

Château de Mareil-le-Guyon

Au 13ème siècle, les seigneurs de Mareil ont suivi leur voisin Simon IV de Montfort devenu chef de la croisade des Albigeois.

Pendant la guerre de Cent Ans, la région et le château fort de Mareil furent assaillis par les Anglais.

Des guerres de Religion jusqu’à la fin du 16ème siècle, le château changea souvent de main. C’est à cette époque qu’on combla les douves et construisit le château qui est la base de celui que l’on connaît aujourd’hui.

Sous le long règne de Louis XIV, Nicolas Menueau vendit la propriété pour payer ses dettes notamment celle de son tailleur.

En 1719, la famille Chaumont de La Galaizière acquiert le château et le conserve jusqu’en 1789. 

Au 18ème siècle, Mareil s’agrandit. Pourvu d’ailes de chaque côté, il pouvait aisément accueillir la nombreuse famille du marquis. Celle-ci est ensevelie en la chapelle seigneuriale de l’église attenante au parc, comme en font foi leurs épitaphes armoiriées.

Le XIXe siècle est le siècle des femmes à Mareil : la baronne Le Peletier d’Aunay, la baronne Séguier, la duchesse d’Avaray, respectivement fille, petite-fille et arrière petite-fille Chaumont, sont les différentes propriétaires du château jusqu’à la Première Guerre mondiale. Il est acquis par le banquier David David-Weill.

Depuis 2007, le château accueille des séminaires d’entreprises.

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78490 Montfort l'Amaury
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