Sur le plan étymologique, le nom de la commune vient du latin « vulpes » qui signifie goupil. En raison des nombreux renards dans les bois, le village a pris le nom de Goupillières, ses habitants sont les goupillièrois(es)
Goupillières
Le château
En 1535, le fief de Jouy à l’ouest de Goupillières appartient à Charles de Maubuisson et se situait au lieu dit le Parc de Jouy. Le fief est vendu par ses enfants en 1575 à Antoine Portail, chirurgien et valet de chambre du roi. Suite à de longs procès entre seigneurs et habitants de la paroisse de Goupillières à propos des fours et du moulin,les habitants sont condamnés et en 1581, François de Fontaine devient en échange seigneur de Jouy. En 1613, la seigneurie passe à la famille Jean de Nicot, secrétaire et conseiller du roi. La seigneurie fut achetée par Jean Lecoq chevalier et seigneur de Corbeville en 1648.
En février 1678, Goupillières est érigée en Marquisat en faveur de Jean-François Lecoq seigneur des porcherons de Goupillières. Un de ses descendants achète en 1714 à Messire Jean-Baptiste Lhermitte, écuyer et sieur de Jouy le château et fief de Jouy, enclos fermés de murs, plantés en arbres fruitiers et bois.
En 1719, Maître Lecoq vend l’ancien château du fief de Jouy à Simon Cannée, marchand drapier au faubourg de Mantes, consistant en une grande maison couverte de tuiles. Le château n’existait plus lors dela confection du cadastre et a dû être démoli au commencement du 19ème siècle.
En 1900, l’emplacement s’appelait toujours le parc de Jouy où l’on y voyait encore le puits du château et quelques traces de murs. Il ne reste à ce jour que le puits couverts de lierre, cet ancien domaine de deux hectares est ceinturé par le chemin de la Croisette, le chemin des Marchands, la route du bas de Goupillières à Hargeville et la route de la place Bieuville au carrefour de l’église.