Jouars-Pontchartrain, est une commune d’Ile de France de plus de 5700 habitants (les Chartripontains). Située dans les Yvelines, à l’ouest de Paris (35 km) et de Versailles (18 km), elle est principalement desservie par la Route Nationale 12. Elle est constituée d’un centre ville, Pontchartrain, et de six hameaux : Jouars, Ergal, Les Mousseaux, La Richarderie, Chennevières et La Dauberie.
Jouars-Pontchartrain
Le château de Pontchartrain
Au début du XIVe siècle, mention est faite d’un manoir à Pontem Carnotensem à l’emplacement du château actuel. Au XVIe siècle, il est abandonné à des fermiers et une nouvelle construction voit le jour non loin de là.
En 1595, le château est entouré de fossés et dispose d’un pont levis. Il se compose alors d’un grand corps de logis, d’une grange, d’un colombier et d’un vieux corps de logis pour le fermier. La porte est entourée de deux tourelles destinées à protéger les occupants des bandes armées qui traversent fréquemment le territoire. Il appartient alors, et depuis 1557, à la famille Coignet. Plus tard, le château est vendu à Antoine de Buade de Frontenac qui y fait des travaux et, notamment, construire une galerie d’armes.
Au début du XVIIe siècle, le château est acheté par la famille Phélypeaux, qui se fait désormais appeler « de Pontchartrain ». Ses membres vont, pendant cinq générations, être nommés aux plus hautes charges de l’Administration Royale.
A plusieurs reprises, le château est agrandi, une chapelle y est construite et consacrée en 1616, et embelli. Frère Romain, Le Nôtre et d’autres artistes de l’époque participent aux travaux.
Grâce aux Phélypeaux, un hôpital et des écoles voient le jour à Pontchartrain. Une nouvelle route, large et ombragée, est tracée. Un village se développe le long de cette voie et autour de la « place ronde » qui en devient le centre avec sa Poste Royale et ses relais comme le « Gai Relais ».
Suite aux travaux de Le Nôtre, la renommée du château croît. La Bruyère et Madame de Sévigné louent la beauté du château et de son domaine.
Au cours du XIXe siècle, le château connaît nombre de propriétaires : Claude Carvillon Destillières, le marquis d’Osmont, le comte prussien Henckel von Donnersmarck (mari de la Païva, courtisane et espionne), Auguste Dreyfus et son épouse, la Marquise de Villahermosa. A la mort de cette dernière, en 1934, le château est vendu à la famille Lagasse.