Histoire
Le nom de la commune provient du latin buxetum, un lieu planté de buis.
Le sans-avoir du latin classique « sine censu » qui signifie « sans fortune » c’est-à-dire n’ayant pas le niveau de revenus suffisants pour accéder à des fonctions politiques, ce qui ne paraît pas être le cas des seigneurs de Boissy.
« Sine censu » pourrait se traduire « sans redevance », cette dernière traduction étant plus conforme au sens du 12ème siècle.
Ensuite la famille pris comme devise « sans avoir peur ».
Boissy était un village pauvre et difficilement accessible puisqu’à la place des ruisseaux et des rigoles il y avait des marécages.
Dans l’histoire, on trouve pour la première fois mention de Boissy en 1123 lorsque Amaury de Montfort, comte d’Evreux fait donation à l’abbaye parisienne de Saint Magloire de ½ dime de Boissy et de l’église de Boissy.
Aux environs de 1285 le village est érigé en paroisse se détachant ainsi d’Autouillet.
En 1292 Robert de Boissy précise dans son testament qu’il possédait Boissy et le Breuil.
Le 13 juin 1380 Raoul de Crannes cède le fief des Prés à Charles V qui en dota le Chapitre de la Sainte Chapelle de Vincennes qui le garda jusqu’à la Révolution.
En septembre 1568 Raoul Moreau, seigneur de Grosbois obtient confirmation de l’érection en châtellenie d’Auteuil réunie à Boissy-sans-Avoir.
La seigneurie de Boissy fut acquise en 1609 par adjudication en Parlement par François III Briçonnet dont les descendants en ligne directe resteront propriétaires jusqu’en 1728. A cette date le Comté d’Auteuil comprenant Boissy fut acquis par le comte de Villayer dont la cousine et héritière le céda en 1738 à Antoine Rousseau. Ce dernier le laissa à son gendre Jean Verrant dit Verrant-Rousseau originaire de Sedan qui le vendit en 1760 à Jean-Claude Rigoley, baron d’Oigny, intendant des postes en 1770, décédé en 1793.